Poème 127
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Vie prolongée

Q


uand l’être bleu que tu traçais
Contre ma vie
Disparut en tournant
Ton parfum inonda pour longtemps
L’heure de mon repos.

La nuit
Ne fut que paroles d’amour
Posées entre nos lèvres
Croisées entre nos doigts
Caressées entre nos corps.
Vie prolongée de quelques heures
Avant que le soleil
Ne réapparaisse nos yeux.

16 Janvier 1971




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