Poème 131
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Inena

T


oi que j’appelais vous il y a un ins-tant
Maintenant je t’embrasse

Tes yeux brillaient si fort
Du soleil de l’enfance
Comme un jour qui se lève
Le goût de ta peau brune et de ton front brûlant
Etaient si bien vivaces.
Ton corps était si chaud
Sans calculs, sans apprêts
Aussi clair qu’un chagrin
Ton âme était si fraîche
Si calme et naturelle
Ton cœur était si doux
Ton sourire si bon,
Câlin comme une moue
Tu me semblais si frêle
Je t’ai trouvée si pure et si prête à aimer
J’ai croisé ton chemin.

Qu’en sera t il demain ?
A la prochaine danse ?
Après l’âge des rêves ?

25 Août 1966




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