Poème 141 | Copyright de l'auteur | |
Pour excuse |
t puis après, si l’amour nous trahit, Et bien tant pis, Nous n’en verserons pas Toutes nos larmes pour autant, N’aurons pas regret d’avoir cru en lui Tellement c’est bon de croire quelque fois Même un petit instant. Et puis après, si le temps nous trahit, Nous aurons souvenir d’avoir dansé Notre jeunesse en corps à corps N’aurons pas trop regret d’avoir vieilli Tellement c’est bon de s’être abandon-né Quand le printemps devient trop fort. |
Et si nos corps, seuls, nous ont
réunis L’amour fut il pour autant délaissé Et perdu au fond de ces nuits ? L’homme n’est plus un Dieu quand vient la nuit. La peur naquit devant l’obscurité. La mort se vainc par le défi. 11 Janvier 1967 |
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