Poème 177 | Copyright de l'auteur | |
Morte
à vingt ans |
ondamnée Avant tout geste Avant tout mot Condamnée au hasard D’une loi sans nom D’une loi sans raison Stupidité des souffrances Qui se forgent d’un amour Partagé tout entier Tu payais chaque jour Ton sursis A vingt ans on meurt mal La vie ne se rend pas Elle abîme peu à peu Tous ceux qui s’en approchent Tu ne t’endormais plus Eveillée par la peur |
A vingt ans rien ne plie Tout doit rompre ou céder Point de repos Mais le combat toujours Pourtant tu as cédé Condamnée déjà Avant ton premier cri A vingt ans il n’est pas d’horizon Et notre volonté N’accuse que nos faiblesses Tu as rendu des gens heureux Simplement d’être là Sans doute ne faut il plus Que l'on cherche d’autres mots. 18 Août 1977 |
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