Poème 211 | Copyright de l'auteur | |
Le chemin |
a nuit mes anges noirs arrivent de là bas Où les fleuves bourbeux alimentent des feux De rancune et de peur Mais où les roses rouges se mêlent à des fleurs De rêve et de douceur. La nuit mes oiseaux bleus Au milieu des parfums, des chants et des étoiles, Respirent le silence jusqu’à l’aurore pâle, Retournant à mon enfance Et puis me laissent seul dans mon désert immense. Féerie de couleurs, de lumières et de bruits, Foire aux mille mirages et bourse des folies, Imagerie de rêves, théâtre de poète Où les plus grands brigands nourrissent l’innocent, Où les mers les plus calmes dorlotent des tempêtes, Inventions de l’esprit et promesses d’enfants, Mélange de fureur, de beauté et de paix. Où est donc ce chemin si droitement tracé .... |
La nuit la porte s’ouvre à mes
extravagances Et tu en es le thème, poème des nuances. Chaque soir je t’habille avec tous mes haillons, Reste de vieux désirs et d’anciennes cachettes, Débuts de premiers pas, avortons de pensées, Esquisse d’une fille qui demeure un brouillon Voilà où chaque nuit je vais te promener : Dans un monde construit par un enfant poète. 19 Mai 1967 |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |