Poème 232
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Femme femme

T


u as clos les rideaux
Qui ouvrent sur la chambre
Tu as plié les draps
Qui ouvrent sur le lit
Tu as posé la soie
Qui ouvre sur ta peau

Tu as pris un bouquin
Et tu t’es allongée.
Tu te reposes nue
Dans la lumière pâle
Tu attends que l’on vienne
Et te dise « Je t’aime »
Tu avales l’amour
Des hommes impatients
Tu étires ton corps
Pour montrer ta beauté
Tu ne penses jamais
A d’autres qu’à toi même


20 Avril 1978




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