Poème 327 | Copyright de l'auteur | |
Solitude |
es heures se passent à me rompre le dos, Jamais je n’épuise ma force. A chaque instant je pars Heurter au monde la solitude énorme Et ta présence vient l’amplifier A l’instant où tu vide l’espace de ma vue. Ma vie volée ne retrouvera plus sa terre Et je m’annule encore D’un seul soupir d’absence. |
Sur les pages d’un roman Des personnages viennent encore, Quelques uns meurent encore, Comme moi, je suis mort déjà cent fois. Il m’a fallut croire contre tout Pour qu’une première fois Ma plume cesse d’écrire Lorsque ta main m’a promené. Et je suis ainsi pour ne pas cesser de te voir. 6 mars 1971 |
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