Poème 336 | Copyright de l'auteur | |
Sonnet de
sèches amours |
ne nouvelle fois le jour nous vit à deux. Alors nous revivons, jouant de notre esprit Et brillants de lumière pour le moindre des jeux. Mais de nouveau la nuit nous laissa en amis. Il me souvient qu’hier, juste avant la vraie nuit Tu m’as dit quelques mots qui t’étonnèrent un peu : « Aux quatre nuits des jours s’inventent les folies, Mais les chemins en croix en étouffent les feux » |
Comme vents nous partons de plaines en
vallées Et parcourons souvent jusqu’aux mornes allées. Mais où s’invente la folie, nos doigts meurtris, Déchirent les mirages et les rêves des dieux Que l’on caresse dans le sommeil des grandes nuits. Là nous n’allons jamais, libérés mais frileux. 12 Janvier 1968 |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |