Poème 345 | Copyright de l'auteur | |
Sonnet pour
un arrêt |
’ai fait le tour. Je me suis fait grand voyageur Pour aller voir ici et là si j’avais place. J’ai pris les routes, j’ai traversé les mers. J’ai vu, Bâti, détruit. J’ai ri parfois. J’ai cru souvent Pour quelques heures ou quelques jours. Seule l’espérance A su refaire tous mes bagages, toujours serein. On me retint partout pour me parler de moi. Je ressemblais à tous. Je n’ai rien vu de toi. |
J’étais bien né dans mon
pays. Terres infinies, Villes immenses, rêves noirs et blancs, grands oiseaux bleus. Je fus de retour hier soir, l’âme fatiguée. Aujourd’hui je m’arrête pour de bon. Je me pose Et n’attend plus que ton appel. Viens assez tôt Qu’âme, coeur et corps possèdent encore tous leurs pouvoirs. 29 Janvier 1968 |
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