Poème 350 | Copyright de l'auteur | |
Trêve
pour toi |
’ai fini bien des chose, violemment, sans transition En ne pensant qu’à moi ... Tu vois que je ne change guère, Je ne connais toujours que mordre ou embrasser. J’ai vécu hors des rêves, sans peur, sans honte, sans frein. Je suis bien tel que je m’y attendais, Fort et beau, libre et grand. Je plais, on m’aime et j’apprends vite, Tout s’offre à mon envie. J’ai pris beaucoup, En te rangeant aux souvenirs Et bien sûr aujourd’hui je regarde vers toi. Qu’ai je reçu de toi ? Quelques refus, Quelques blessures, quelques sourires, quelques silences. Mais rien d’entier. Quelques parcelles de toi, un puzzle où je m’écorche. Tu n’en ris pas, non, ni n’en pleure non plus. Tu t’en fous. Tu te tais. Tu dors. Tu vois je suis bien près de te mordre à nouveau. |
Tu ne m’as rien donné et je ne
t’ai rien pris, Pourtant tu le sens bien, si je devais choisir Au moment d’un départ pour une île sans rien, J’emporterai mon cœur Et je t’inviterai à être du voyage. D’ailleurs qui sait ... Peut être un jour ... Le vent osera t il dénouer tes foulards ... Tu m’apparaîtras nue Et je compléterai le bonheur de te voir Par la paix qui fait suite aux caresses des corps. Mais que m’importe ce qui sera. Invite moi encore à quelque promenade ... Puisque je les attend.. Et si un jour la fatigue te prends Demande le secours de l’un de mes grands bras. Tu verras ce n’est rien Et j’en serai heureux. 29 Mars 1968 |
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