Poème 357 | Copyright de l'auteur | |
Futur
conditionnel |
t si nous nous aimions ? Je suis grand et je ne suis pas laid Toi tu es belle et assez grande. Nous formerions un couple très charmant Dont j’en suis déjà sur, nous entendrions murmurer. Nous parlerions de nos enfants, De ceux que tu questionne et de ceux que j’éduque. Nous attendrions les vacances pour nous enfuir ailleurs. Nous visiterions tout, l’Italie et la Grèce, Bruges et le Canada, Istanbul et la côte. Nous posséderions villa chauffée, bibliothèque Téléviseur, bar et discothèque où tu recevrais tes amis. Que j’essaierai de supporter dans mon silence, Tout en te regardant parler. |
Nous irions au spectacle pour y saluer
nos connaissances Et passer les soirées qui pourraient être longues. Alors nous rentrerions, nous plaignant des contraintes De ces nuits longues et mondaines, Mais satisfaits d’être sortis, de s’être offert la comédie En donnant la réplique Sur le dos de tous ceux que nous aurions croisés. Nous dormirions ensemble et serions très fatigués. Et si nous ne nous aimions pas ? Où y aurait il différence ? Sinon que le matin mes yeux ne s’ouvriraient pas sur toi Comme le soir ils se seraient clos sans te voir. 11 Décembre 1967 |
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