Poème 371
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Liaisons

T


urbulences de l’esprit
Arabesques inutiles de la peau
Charabia de l’intelligence qui s’ordonne sans raison
Divagations honteuses
Apaisées par quelques heures d’amour
Hésitante éternité
Baignée dans l’eau mystérieuse qui sourd de quelque nuit

Vous êtes inquiétudes du cœur
Venues du fond de notre corps égoïste, cyclique, saccadé
Rouge de haine et de désir.

Calme de la voix qui vient d’un amour violent
Puisé sur une chair bouillante, rassa-siée un instant
Pour une éternité.

16 Mars 1971




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