Poème 395 | Copyright de l'auteur | |
Affiche |
ette fille est apparue Sur les murs de la ville Immense, démesurée, mais belle Au devant de la mer Les épaules arrondies Plongées jusqu’aux éthers D’un ciel inexistant. Elle me regarde doucement, Peut être tristement Les seins ouverts sous la fleur L’étoffe rouge descend de son cou Lanières blanches posées Sur les épaules. |
Elle approche lentement Marche régulière, droite, liane Le ventre plat, dessiné, courbé, Glissant sur le soleil Les cuisses longues, rondes et creusées Jusqu’au bord de tous les horizons. Ligne de fuite. Cette fille est apparue Sur les murs de la ville. 17 Novembre 1970 |
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