Poème 415
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Fête

J


’attends que la nuit
Assoupisse les étoiles
J’attends que le hibou ferme les yeux
J’attends que l’aube vienne s’étirer
Tout le long de l’eau tiède.

Ils t’ont enlevée pour quelques heures
Et n’ont pas su m’emmener avec eux.

Les jeux venus faire vivre le temps,
Le vin porté sur les esprits,
Les chants suspendus dans l’espace
N’ont pas remplacé ton visage.
Jamais tu n’as su me quitter.
J’attends que la terre nous isole
Pour retrouver ta joie
Inscrite au plus profond de moi.
J’attends que tu reviennes
Te placer aux deux limites de ma vie
J’attends que la danse nous promène
L’un seul à l’autre
Instants de bonheur parsemés
Dans la joie inventée.

27 Mars 1971




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