Poème 453
Copyright de l'auteur
Putain

C


hair assiégée par d’autres chairs

Ruisseau de larmes asséchées
Par un fleuve d’eau tiède.
Rires emportés sur l’aube des soleils
Pour des jours en longueur

Noire corbeille crissante
Dans un silence humide et bref

Longue et tendre douceur
Qui ne sait pas encore sa fin
Rondes plaines d’herbes grasses
Ecrasées par les vents
Et les chants de la vie

Miroir d’une chair attendue
Pour des rêves
Imaginaires de mondes vrais.

1 Juin 1970




accueil sommaire
précédent suivant