Poème 46
Copyright de l'auteur
Tout simplement

J


e n'oublie rien
De ces jours d'autrefois
Quand l'été brillait sans s'arrêter.

Les orages n'étaient qu'en nous
Grands vents et pleins soleils
Eclataient
Quand nos passions
Brûlaient ou s'apaisaient.

Je n'oublie rien
De mon corps tout à toi
Et de toi toute à moi,
Quand le désir effaçait de tes yeux
Ce qui le jour
T'éloigne encore de moi.

Je n'oublie rien
De ces heures d'autrefois
Quand la nuit j'abandonnais ma vie
Contre ton sein.

Heureux
Tout simplement heureux,
Sans mots pour l'expliquer.

1 Décembre 1983




accueil sommaire
précédent suivant