Poème 524
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Toujours aussi soudainement

T


u me brûles le corps
Toujours avec autant de flamme
Et de douceur.

Tu m’éclates le cœur
Toujours aussi soudainement
Et aussi tendrement

Tu voiles mon regard
Toujours aussi longuement

Et pour des heures
Je ne vois plus que toi.

28 mai 1984




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