Poème 61 | Copyright de l'auteur | |
Quand je te
vis dormir |
ur ton doux visage orphelin Et sur tes lèvres roses La grande demoiselle de nuit a mis le sourire du sommeil. Sous tes paupières encore closes et sous ton front joli De quoi ou de qui rêves tu ? Ton sommeil où vivent mille choses Qui naissent avec la nuit, Est il le théâtre de guerres Ou bien n’est il qu’un désert nu ? Existe t elle la clé de ce mystère ? Après le baiser sur tes mains et tes paupières closes S’allume enfin ton front joli, Aux premier rayons du soleil. |
Je t’ai regardée longuement
avant que tu reviennes. Ton visage était serein, la paix semblait être maîtresse. Mais tout à coup, quels changements Et quels drames surviennent ! Ton visage s’estompe. Soudain je te découvre pécheresse. Où t’es tu enfuie mon image, ma trop douce vision ! Où es tu donc déesse faite fille, Où est il ce rêve entrevu ? Je t’avais vue si douce et sage, ma plus belle illusion Hélas ! Maintenant que scintillent les mille feux du jour Tu n’es plus 4 Octobre 1967 |
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