Poème 8
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Attente

L


a fille que tu aimes
L'homme que tu gardes.
Tes deux vies.
Amours séparés, différents,
Qui te font mal et bonheur.

Ce soir ils se sont cherchés, trouvés.
Ils t’ont aimée.
Eux aussi rencontrent leurs corps.

Tu les regardes
Et Tout à coup tu pleures.
Tes deux amours s'unissent,
T'effacent
Tu les as crées, ils vivent par toi
Et ils créent autre chose
Qui t’envoie au néant.

Etincelle, Incendie ?
Ne pleures plus, attends.

1983




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