Poème 710
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Infiniment petite

A


ccroché à mes rêves
Accroché à ton corps
Je respirais la vie
Aux portes de la mort.

Je t’ai fait peur
Tu m'avais peut-être tué.

J'avais cessé de vouloir,
De tenir, d'espérer,
Je m'accrochais à toi
Sans force,
Crispé sur ma vie.


Et tu l'as recueillie pour moi.

Tu voulais que je vive
Et peu à peu la vie revint,
Epuisée, disloquée,
Infiniment petite.

Mais tu as voulu que je vive.

14 Août 1983




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