Poème 624 | Copyright de l'auteur | |
Pour une
nuit sans toi |
u embaumes parfois Les restes de ma chair Du parfum de ton sel Mêlé à l’eau de ton regard Alors j’apaise ta fureur Et je calme ta vie. Tu parfumes parfois La chaleur de ta chair De l’odeur de ton rire Mêlée aux spasmes de ta voix. |
Alors j’allume tes désirs Et j’éclate ta vie. La nuit partout descend, Aussi brutale que le jour La mort se vit à bout de doigts La vie se meurt à grandes flammes. 20 Juin 1970 |
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