Poème 637 | Copyright de l'auteur | |
Histoire |
e l’ai croisée à la cinémathèque Tchèque Près de chez moi, Il y a de cela déjà quelques longs mois. Quoiqu’elle ne fut pas du pays Elle était très jolie. Je lui ai parlé de la pluie, Du beau temps, De ses parents, De ses vingt ans, Du temps qui passe Et des vacances. Elle m’a sourit, Puis elle a ri. Je lui ai pris la main Que j’ai fort serrée dans ma main. |
Nous avons beaucoup parlé ! Puis à la fin de la soirée Je lui ai même demandé Si elle me permettait Que j’ose l’embrasser. Voilà. Tout était fait : J’avais goûté sa peau au travers d’un baiser. Je la connaissais bien. Au petit matin Nous avons pu nous séparer Sans trop de regrets. Je n’ai pas épousé la belle Mais pour moi l’histoire reste éternelle. 15 Octobre 1967 |
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