Poème 644
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Peut-être

L


e jour où naufragé,
Je ne vivais plus
Que seconde par seconde.

Cette nuit où j'avais perdu pied
Tout à fait.

Je m'en souviens maintenant.

Ce sont tes doigts sans doute,
Qui me touchaient, tes lèvres
Qui s'unissaient aux miennes,
Ton sein que je pressais,
Qui ont su me rendre souffle.
Peu avant nous avions
Echangés quelques mots,
Presque seule à seul,
Et pendant tout ce temps
Je t’avais trouvée belle.

Je crois que c'est à toi
Que je dois d'être en vie.

5 Novembre 1983




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