Poème 677 | Copyright de l'auteur | |
Infiniment |
on corps se dessine Devant moi Il tourne Et ses formes n'en finissent pas De retracer la vie Sur les plis blancs du ciel. Tu t 'élances de tous les horizons Pour converger en mille appels De courbes insaisissables Qui m'enroulent, se moulent Et coulent Dans le moindre espace Où je cherche un peu d'air Pour vivre encore Quelques éternités. |
Ton corps qui reprend formes Infiniment Réalité rêvée, aussi vraie Que les heures devenues souvenirs. Ton corps que tu portes en regard Me donne vie encore et toujours. 1994 |
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