Poème 684
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Tu me quittes

T


u me quittes
Et je me disparais

Tu meurs
Évanouie
Et je n’existe plus

Tu me prends la main
Et tout me fait vivre

Je cours pour te voir
Les peintres se ravivent
Tu enlaces nos corps
Et tous les musiciens s'accordent

Un seul instant d'ennui
Déjà l'orage gronde
A peine ton sourire
Déjà le plein soleil

Balance étrange
Qui nous fera mourir ensemble

1985




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