Poème 916
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Dehors

T


es yeux ont la couleur sans fin
Tes lèvres offrent le goût frais
Des eaux claires qui dévalent

Dehors il y a des lilas
Une barrière et des grands lys.

Le vent porteur des fleurs
S’accroche aux briques de nos murs.

Dehors il y a des oiseaux
Une rivière et un pécheur endormi.
La vie caresse lentement les fureurs
Posées sur le lit de calme
D’un été chaud, bleu, immobile.

Dehors il y a la mer
Et quelques voiliers blancs.

14 Avril 1971




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