Poème 920
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Un peu

L


e vent vient d’emporter ta chemise
Et le soleil brille sur ton épaule
La mer se reflète un peu
En vagues sur tes cheveux.

Sur ton corps brun, tes seins blancs
Glissent un peu plus sur tes flancs,
Tes lèvres se gonflent un peu
Rougissent et se lissent.

Tes doigts font voler un peu le sable
Qui s’écoule de tes mains
Tes yeux restent fermés
Pour mieux glisser la chaleur de l’été
Jusqu’au long de tes cuisses.

Ton ventre brûle un peu
Quand j’y pose mes mains.

16 Avril 1971




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