Poème 938
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Je joue aux quilles

L


e monde coule sous mes pieds
Sous mon regard

Je joue aux quilles
Entre tous ceux qui marchent

Je rebondis sur l’un,
Je me bouscule sur l’autre
Et je m’avance ainsi

Et puis il y a toi
Qui m’apporte parfois
Le soleil ou la pluie
Le jour ou la nuit
Le bonheur
Ou le cœur qui me brûle
Le froid qui glace
Ou le corps qui frissonne
Quand je touche ta main

J’ai envie de te prendre le bras
Et de courir partout
Le plus longtemps possible

Notre bonheur demeure
Toujours un peu trop court

17 Décembre 1984




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