Poème 551 | Copyright de l'auteur | |
Mon
père |
e me souviens mon père Que tu m’as appelé La nuit qui précédait Etait toute peuplée de rêves et de voyages D’amour et de bonheur, d’avenir et d’enfants. L’aube fut grise Et la journée fut noire. Sur ton bureau, Tout était bien en place, Mais quand je fus assis Tu te mis à pleurer Tu n’as rien su me dire. |
Et je partis en classe Comme les jours suivants. Je compris ce jour là La douleur qui s’installe chez un père Lorsqu’il comprend soudain Que son amour n’a pas suffi Devant un fils qui s’en voulait aller Et qui regrette encore de n’être pas parti. 14 Novembre 1967 |
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