Poème 562
Copyright de l'auteur
Ton pas qui craque

T


u te promènes entre les murs
Comme un fantôme
Presque sans bruit.

Ton pas qui craque sur l’escalier
Devient ta voix
Jusqu’à mon lit.

Je te vois nue dans cette nuit
Où seuls nous deux vivons encore
J’ouvre la porte et je regarde
Ton ventre plat
Et tes seins blancs
Il n’en faut quelque fois pas plus
Pour décider
De faire l’amour

Ton pas qui craque sur l’escalier
Emporte ta vie
Jusqu’à ton lit.

30 Septembre 1976




accueil sommaire
précédent suivant