Poème 569
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Je voudrais deviner

T


u t’abandonnes entre mes mains
Tout mon corps recouvre ton corps
Et j’ai le cœur qui bat trop fort

Laisse ma lèvre sur ton dos
Donne moi ta joue et ta main
Livre moi ta jambe et ton sein

A travers nos mains enlacées
C’est toi que je cherche trop fort
Et que je voudrais deviner
Ouvre ton corps à ma tiédeur,
Ferme les yeux pour mieux me voir,
Laisse s’endormir ta mémoire
Pour que s’enchante tout ton cœur

Ton corps se plie entre mes mains
Et j’ai le cœur qui bat plus fort.
Ton corps doucement vit sa mort
Je sais que c’est toi que j’étreins.

Juin 1966




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