Poème 592
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Folie

T


u dois être un peu folle.
Tu l’es d’ailleurs
Puisque tu n’as pas démenti.

Tu mêles au quotidien
Quelques un de tes pas de danses
Des histoires un peu fausses
Et un peu vraies que tu inventes
Au fil de ton bonheur.

Ta joie n’éclate pas, elle se distille
En un peu d’eau sous tes cils,
En un surnom d’enfant.
Enfantillages qui se mélangent
Avec tes rides de colère,
Tes mensonges, tes désirs, tes interdits
Tout ce qui te fait femme entière.

Tu pointilles notre existence
De ponctuations d’illusions, de rêves
Et d’une éternité sans fin.

13 février 1971




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