Poème 162
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Le grenier

J


’ai lu mon nom, sous l’encre de tes plumes
Sous l’ombre de tes nuits,
Quand je n’y pensais plus,
Absent par absence de temps.

J’ai lu tes rêves sous l’étoile
Je lui avais donné la main
Déjà, depuis quelques années,
Depuis le temps où je n’étais qu’enfant
Nous étions bien amis,
Elle me parlait de toi parfois et puis le temps bien sur ...
Nous n’avions pas pris rendez vous.
J’ai lu cet homme au visage d’enfant
Que le soleil épure et qui soigne une fleur
De quelques regards de ton âme.

J’ai lu le dessin des terres bleues
Où j’accoste sans haine
Pour t’apporter l’infinitude des temps
Notre beauté du monde.

J’ai lu que j’existais, quelqu’un pour toi
Dans un sourire de soleil doux
Posé sur un rire aride et âpre de détresse;

6 Février 1971




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