Poème 195
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Brusquement

C


e soir brusquement, le temps devient trop long.

J’attends les jours où les heures sont remplies
Pour que je te revois.

Les heures ne s’écoulent plus
Patiemment, l’une après l’autre.

Maintenant chaque heure nouvelle
Egrènes comme passé l’instant où tu quittas ma vue,
Et grave comme avenir celui ou tu heurtes ma porte.
Ce soir brusquement, je n’ai plus peur de toi
Plantée dans mon espace pour des jours et des jours.

3 mars 1971




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