Poème 405 | Copyright de l'auteur | |
La vie
bercée |
u venais ouvrir ma vie Aux heures de tes désirs J’écoutais claqueter le cœur de ton rire Jusqu’au silence du vacarme. Les routes vertes et les chemins rouges lumineux Croisèrent les sentiers noirs De la peur froide de la vie. Le vent hésita La mer attendit |
Aux frontières de notre verbe et
de notre geste Une vie s’annonçait. Aux limites des ombres et de la terre entière Flotte dans l’éther et le bleu de l’univers rond L’existence de la vie. Je m’en étais allé bien loin Depuis quelques semaines Tu m’as remis dans mon berceau. 8 Mai 1970 |
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