Poème 410 | Copyright de l'auteur | |
Marie
Madeleine |
e soir, une fois encore Le monde s’est effondré, Saccagé par des rires écrasants Découpé et livré aux appétits grossiers, Abandonné Par les hommes qui le peuplent. Enfant jusqu’à la promesse de mort Ce soir, J’avais pourtant fait renaître le ciel. Ce soir tu portes à bouts de bras Mes poèmes de nuit Et ma vie de rêves toujours cherchés |
A cause d’un carnaval sans masques Ce soir J’ai retrouvé le froid visage Qui recouvre souvent Les battements trop assourdis Qui cognent contre mes tempes. Ce soir du bout des doigts Je t’appelle Pour mieux entendre tes caresses Qui glissent sur tes mots. Ils disent ma vraie vie, Celle que parfois tu tiens à nu Entre tes bras, Sur la croix solitaire de l’amour. 18 Mars 1971 |
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