Poème 411 | Copyright de l'auteur | |
Fallait-il
qu'on soit fous |
ur ce chemin boueux Je recherchais ta main Qui s’éloignait souvent Loin de moi Nous respirions le peu Qui nous restait de vie En s’accrochant très fort A tous les deux. Quelque part sur la terre Il y avait pourtant Des amants insouciants Aux portes de la mort Alors que faisions nous Pour qui combattions nous ? |
Sur les routes de pierres La guerre tuait si bien Qu’on se croyait chanceux D’être en vie Fallait il qu’on soit fou Pour nous battre entre nous Nous qui ne possédions Que notre vie. 2 janvier 1979 |
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