Poème 456 | Copyright de l'auteur | |
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u m’oublies très vite quand je ne suis plus là Tu m’effaces jusqu’aux heures prévues Avec la légèreté d’un amour lourd, Fidèle, exclusif, sans limites de temps, Sans repos de ton corps Sans repos de ton âme Sans repos de mon nom. Tu m’oublies très vite, Avec la fougue de l’unique passion, Attendue, réservée, préparée, Consciente jusqu’aux limites du bonheur Qui rejoint les lignes quotidiennes. |
Tu m’oublies très vite Pourtant je t’aime autant que toi tu m’aimes L’impossible est dans l’adieu. 11 Mars 1971 |
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