Poème 457
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Eternelle

L


es aubes se succèdent

Je crois encore longtemps au rêve
Et j’attends

J’ai peur de mes gestes
J’ai peur de mes mots
Quand s’ouvre lentement
L’horizon courbe

Les gestes et les langages
Crénelisent nos doigts

Le temps hésite
La terre peut s’endormir
L’espace peut se distendre
Je ne sais pas encore

Quand elles viennent
Enclore mes rêves,
Les brises me caressent.
Et tu cèdes aux prières.
Soumise par le sort,
Arrogante, que mon sommeil lourd
Allège de la vie

9 Octobre 1970




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