Poème 67 | Copyright de l'auteur | |
Pour dire
adieu |
e matin Tu envoyais quelques phrases Par courrier lent Mots difficiles à lire Pour qu’ils ne pleurent pas. Tu abandonnais ton passé Tu le rangeais. Autre chose débute. Le temps depuis passe aussi vite Mais tu sais ton début. Pour la première fois tes lèvres Vibrent ton âme Pour la première fois ton corps Accélères ton cœur |
Pour la première fois Le monde s’embrouillardise Et tu ouvres les bras La mort viendra, bien sûr, Mais ce qui la précède S’appellera ta vie. Tu n’attends déjà plus Que la somme des jours Pour accepter la nuit 20 Janvier 1971 |
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