Poème 939
Copyright de l'auteur
J'étais si bien

J


’étais si bien
Tout au bord de ton corps
Que je croyais reposer sur ton âme

J’étais si calme
En me posant sur toi
Que j’effaçais la nuit
Pour vivre plus longtemps

J’étais si neuf
Sans la moindre question
Qu’allongé contre toi
Je n’étais plus qu’amour
J’étais si bien
Pendant ces quelques nuits
Que j’ai cru très fort
Que le soleil disparaîtrait

3 mai 1984




accueil sommaire
précédent suivant