Poème 752
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Destinée

L


es lignes de ta main
S’appuyaient sur mon bras
Et me serraient la taille

Tu sauvais le destin
Qui te brûlais les doigts
Et que tu enfermais
Dans tes deux poings rageurs
Moi je glissais mes lèvres
Sur les paumes de tes mains
Quand le premier soleil
Venait blanchir ta vie.

Tu sauvais le destin
Qui te tordais le corps
En t’offrant chaque jour
Au plaisir de la nuit.

1997




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