Poème 753
Copyright de l'auteur
Sur le drap

S


on corps tout à fait nu
Noyé dans l’or de ses bijoux
S’évanouit contre moi
Quand je pose mes lèvres
Sur la blancheur oblongue
De ses cuisses étendues
Sur le blanc de mes draps.
Ses doigts si longs, si fins
Sous les bagues argentées
Se lovent sur mes bras
Quand je glisse contre elle
D’un mouvement si lent
Que tout est immobile
Sur le blanc de mes draps

1996




accueil sommaire
précédent suivant