Poème 37 | Copyright de l'auteur | |
Sonnet pour une veille de départ |
e me sens las et fatigué. Sur ce chemin Le temps n’avance plus et je garde la vie Sans aucune raison. Y a t il une fin A cette bousculade ? Si je vis à crédit Peut être est ce pour cette fleur qui un matin Vint se mêler au long voyage de mon esprit Et qui n’exhalait plus qu’un très faible parfum Mais elle vivait encore quand je l’ai recueillie. |
Saura t-elle résister aux cahots quotidiens ? Voudra t-elle accepter les foudres de mes ciels ? S’acclimatera t elle aux soleils du jardin Qui cercle et délimite mon immense demeure ? Ou alors quelque prochain jour périra t elle ? Si elle vit, je vis. Si elle meurt je meurs. 21 Décembre 1967 |
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