Poème 702
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L'oiseau de feu

C


e fut très bien ma belle ...
Et les aurores bleues
Ont pendant quelques temps
Rempli tout l'horizon
Où se perdent mes rêves.

Là où mon cœur reprend
Des forces pour la vie,
Là où l'oiseau de feu
S'accouple à l'hirondelle,
Là où l'âme du poète,
Ultime découverte,
Peut être en même temps
Toute chair, toute esprit,
Dans cette grande fête
De Dieu et de Satan.

Les portes de mes rêves
Ont été grandes ouvertes
A grand bruit de tambours
Chassant toute raison,
Appelant la folie
Le délire et l'envie
A être aussi l'amour.

29 Janvier 1967




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